Déc 162015
 

 

Logo CoordinationDepuis 2001, notre Coordination est engagée en faveur de l’éducation à la non-violence et à la paix. Elle réunit la plupart des organismes français qui travaillent dans ce domaine. Elle est un interlocuteur pour les pouvoirs publics (ministères, délégation ministérielle, parlementaires). Elle fédère le travail commun de réflexion et production d’outils pédagogiques.

Son Pôle formation va proposer une formation collective aux ESPE et aux services académiques de formation continue des enseignants pour qu’ils soient formés à la résolution non-violente des conflits. C’est aussi sur cette formation des enseignants qu’elle vient de lancer un programme Erasmus + avec cinq partenaires européens, dont deux universités et une fondation.

Cependant, notre Coordination ne bénéficie pas de subventions publiques. Elle s’appuie sur le travail de nombreux bénévoles. Pour continuer et pour développer son action, elle a un besoin urgent de votre soutien financier.

 

Si notre action vous tient à cœur, merci de bien vouloir adresser vos dons à :

Coordination pour l’éducation à la non-violence et à la paix
148 rue du Faubourg Saint-Denis 75010 Paris.

Chèque à l’ordre de « Coordination pour l’éducation à la non-violence et à la paix ».

Nos coordonnées bancaires pour les virements ponctuels ou réguliers sont

IBAN : FR49 2004 1000 0124 2883 9Y02 008
BIC : PSSTFRPPPAR

Vous recevrez un reçu fiscal.

Paris, novembre 2015

Déc 042015
 

affiche formations l'Accordée décembre janvier

L’Accordée propose 3 nouvelles rencontres autour des outils d’éducation relationnelle et émotionnelle.

L’occasion de découvrir de nouvelles ressources, les tester, les feuilleter…
Partenaire de l’association Non Violence Actualité, Elle propose une pause expérientielle au cœur de leur catalogue ressource.

L’occasion aussi de partager un moment avec d’autres professionnels de l’enfance et de nourrir vos pratiques pour continuer à cheminer vers une culture de paix et de coopération.

Au programme : albums jeunesse, affiches, jeux, fichiers d’activités, programmes pour renforcer l’estime de soi et développer les compétences sociales des enfants…

Inscription sur le  site de L’Accordée ou par mail. Tarif : 40€ par personne

 
En cas d’indisponibilité,  d’autres rencontres peuvent être organisées , vous pouvez  informer l’association de votre intérêt et de vos préférences pour de prochaines dates.
 
Nov 262015
 

Peace for Paris

Pour une fraternité réaffirmée

Ces derniers jours, des centaines de personnes ont été victimes, à Paris et à Saint-Denis, d’actes de terrorisme d’une très grande violence qui ont été revendiqués par l’Etat islamique qui est également à l’origine de nombreuses violences en Syrie et en Irak dans les zones qu’elle contrôle et dans beaucoup d’autres pays à travers des attentats.

Notre Coordination s’associe à la douleur des familles et partage l’émotion collective qui s’est manifestée en France et bien au-delà. Elle entend également la peur, voire l’angoisse que de nombreuses personnes, y compris des enfants et des jeunes, expriment à la suite de ces événements dramatiques.

Dans ces circonstances, nous voulons rappeler l’importance d’écouter l’expression de toutes ces émotions et d’aider à affronter et à dépasser ces peurs ou ces angoisses. Elle encourage en particulier les parents, les enseignants et les éducateurs à laisser s’exprimer et à écouter la parole des enfants face à ces événements et à les aider dans la durée.

Face aux risques importants de voir se développer des amalgames ou des actes de vengeance racistes, xénophobes ou antimusulmans au nom de la peur de l’autre, du ressentiment ou de la haine, nous appelons chacune et chacun à rester dans la bienveillance et le respect des différences. La lutte nécessaire contre les actes terroristes et leur préparation doit se faire dans le respect des valeurs qui fondent le vivre ensemble dans nos sociétés démocratiques et ouvertes, que veulent détruire ces actes terroristes.

Nous appelons au refus de l’escalade de la violence, au respect scrupuleux des libertés individuelles et collectives, à la réaffirmation de la fraternité et de la solidarité, ciment de la cohésion de notre société.

Nous demandons une nouvelle fois à la ministre de l’Education nationale qu’une éducation à la non-violence et à la paix soit instaurée dans les écoles pour compléter l’éducation civique et morale. Cette éducation repose sur le respect des différences, l’égalité des droits des personnes, la solidarité, la coopération et l’entraide, valeurs qui sont les fondements de la laïcité et de la démocratie.

Apprendre aux enfants, aux jeunes et aux adultes à se connaître et à s’estimer soi-même, à être en relation bienveillante avec les autres, à communiquer de façon respectueuse, à transformer les conflits de façon constructive et à coopérer, c’est leur donner les moyens de prendre en compte les situations complexes, d’exercer leur esprit critique et leur créativité, de prendre des responsabilités et de se positionner en citoyen libre et fraternel au service de la collectivité.

Paris, 23 novembre 2015

Pour télécharger le communiqué : Communique Coordination 23-11-2015

Nov 242015
 

Le Forum  » La non-violence à l’école » du 28 novembre 2015  est maintenu.

Nous demandons à tous les participants d’arriver vers 9h30.

Vous pouvez encore vous inscrire jusqu’au vendredi 27 novembre. Merci de bien vouloir nous renvoyer le bulletin d’inscription par mail : secretariat@education-nvp.org

 Bulletin d’inscription 13e forum 2015

Les  participations aux frais du Forum pourront être réglées  sur place.

Le programme du Forum commencera avec  le temps de la table de ronde à 10h.

serge tisseronisabelle peloux

Nov 172015
 

Peace for Paris

Les petits enfants ne savent pas trop bien quoi faire dans leur tête pendant la minute de silence. Si quelques uns savent des prières parce qu’ils ont été élevés dans une religion, ce n’est pas le cas de la majorité des enfants. Nous avons tout intérêt à les préparer, pour qu’ils vivent ce moment demain sereinement.

Avant la minute de silence, ils vont échanger avec l’enseignant. C’est fondamental. Nos enfants ont vécu le stress des attentats. Même si certains d’entre nous ont tenté de les protéger en ne les exposant pas aux images qui passent en boucle sur les écrans, il est peu probable qu’ils n’en aient vu aucune. Or les images imprègnent la psyché. Les enfants, comme nous, ont besoin de les digérer, et pour cela d’en parler. Pour parler de quelque chose de traumatique et difficile, mieux vaut être côte à côte que face à face. L’enfant sera plus à l’aise s’il peut manipuler quelque chose. Dans ses mains, soit une peluche, soit de la pâte à modeler qu’il puisse écraser à volonté, de la pâte à pain, soit de vieux journaux ou des bottins à déchirer, ou du papier et des feutres ou des crayons pour dessiner. Il est important de ne rien attendre de spécial, de ne pas faire pression sur les enfants. Vous êtes là, disponible, mais s’ils ne veulent pas en parler, il est important de respecter. Vous pouvez tout de même dire ce que ça vous fait à vous ! Ne restez toutefois pas centré(e) sur vous. Vous avez tout avantage à vite glisser vers le ON. « Quand on voit tant de gens par terre qui sont morts et blessés on se sent triste. On a envie d’aider les blessés. On se sent impuissant et on aimerait faire quelque chose… » etc. Parler en Je, c’est utile dans certaines circonstances, pas ici. Il est important d’ancrer l’idée qu’ils ont le droit de se sentir comme ça aussi, que c’est naturel et humain. Le On est inclusif et confortable. Le Tu risque d’être vécu comme excluant et culpabilisant. Comme si on était différent des autres si on sent ceci ou cela.

S’ils sont désireux de parler, vous pouvez commencer par leur demander de décrire ce qu’ils ont vu, puis leur demander ce que ça leur fait, ce qu’ils sentent (proposez leur de décrire les sensations que cela produit dans leur corps). Manifestez votre empathie en reformulant avec des généralisations… « Ta poitrine se serre, oui, ça serre la poitrine quand on voit des choses dures. » Ensuite seulement ce qu’ils se disent dans leur tête.

Vous avez déjà, j’imagine, expliqué comme vous le pouviez ce qui s’est passé. En expliquant, même maladroitement, vous ouvrez le dialogue. Mais le plus important n’est pas tant ce que vous dites que ce que l’enfant dit. Il a besoin de mettre en dehors de lui ce qui est à l’intérieur. N’oublions pas tout de même que les enfants verbalisent peu. Leur langage, c’est le jeu, c’est le dessin ! S’ils s’emparent de leurs petites figurines en plastique et les mettent tous par terre, s’ils dessinent des terroristes, des armes et du sang, surtout ne pas les stopper. Etre là, à côté d’eux, écouter. Dans le drame, il y a les terroristes, les victimes, il y a aussi les sauveteurs. L’enfant peut s’identifier au sauveteur dans son jeu. Il a besoin de retrouver du pouvoir personnel.

Venons en à la minute de silence de demain. Vous pouvez guider une petite méditation d’une minute à laquelle il pourra penser demain à l’école.

Tout humain a deux besoins fondamentaux : se sentir connecté à autrui et se sentir puissant. Pour se sentir connectés, nous allons proposer à l’enfant de nous tenir la main. Il pourra tenir la main d’un camarade ou proposer que toute la classe se donne la main demain matin. Face à ces attentats, on se sent tous impuissants. L’enfant aussi. Nous glisserons donc dans notre méditation quelque chose sur la force qu’on peut sentir en soi.

Vous pouvez vous inspirer de ces mots :

Je ferme les yeux pour rentrer à l’intérieur de moi.

Je respire.

Je sens ta main dans la mienne. Et ma main dans la tienne.

Je sens que j’inspire, je sens que j’expire.

Je sens ta main dans la mienne. Et ma main dans la tienne.

Nous sommes ensemble.

Des gens ont été tués. Des gens ont tué. Je respire et je sens ta main dans la mienne et ma main dans la tienne.

J’envoie de l’amour aux gens qui ont été tués.

Peut être j’envoie des cœurs, ou de la lumière, je me fais les images que je veux pour envoyer de l’amour.

J’envoie de l’amour aux gens qui ont été blessés et qui sont encore à l’hopital.
J’envoie de l’amour à tous les gens qui ont eu peur et qui sont tristes.
Je m’envoie de l’amour à moi parce que j’ai eu peur et que je suis triste.

Je me sens fort, parce que j’envoie de l’amour.

Je sens que j’inspire, je sens que j’expire.

Je sens ta main dans la mienne. Et ma main dans la tienne.

J’envoie de l’amour aux gens qui ont tué. C’étaient des jeunes qui n’avaient pas assez d’amour en eux, qui voulaient exister.

Je sens que j’inspire, je sens que j’expire.

Je sens ta main dans la mienne. Et ma main dans la tienne.

Nous sommes ensemble.

Je vois dans ma tête les images que j’ai vu à la télé et je les mets dans une bulle. Puis je regarde la bulle s’envoler dans le ciel.

Je me sens fort parce que j’envoie de l’amour.

Je sens que j’inspire, je sens que j’expire.

Je sens ta main dans la mienne. Et ma main dans la tienne.

Nous sommes ensemble.

Quand ils le désireront, dans quelques jours, vous pouvez leur proposer d’envoyer un dessin (vous pouvez le poster avec l’adresse que l’enfant choisira), de faire un petit rituel pour dire aux victimes, à toutes les victimes, ce qu’ils ont envie de leur dire. Cela leur donnera quelque chose à faire. Or faire quelque chose, être actif, donner, nous répare.

Bonne connexion avec vos enfants !

Isabelle Filliozat
Psychologue, écrivaine
 
 
Nov 052015
 

 

logo 21 sept rond

Bonjour,

Vous avez reçu ou téléchargé  le livret pédagogique de la 7e  Quinzaine 2015

 

Afin d’évaluer le nombre de participants, nous vous demandons de bien vouloir nous envoyer le questionnaire  ci-dessous  ou tout simplement  nous indiquer par e-mail,  si vous avez, oui ou non, participez à cette Quinzaine 2015.

Questionnaire d’évaluation de la Quinzaine

 

Ajoutez à votre envoi de photos de votre groupe équipé de ses lunettes et stéthoscopes, des photos de moments vécus importants, des textes, panneaux réalisés.
– soit par courrier à:
Coordination pour l’éducation
à la non-violence et  à  la paix
148, rue du Faubourg Saint-Denis
75010 Paris

– soit par mail : secretariat@education-nvp.org