Education non-violente

 

Lors de son Assemblée générale de 2009, la Coordination a demandé « au gouvernement et au parlement français d’adopter une loi qui introduise dans le Code civil l’obligation d’une éducation des enfants sans violence, en prohibant en particulier les châtiments corporels et les traitements humiliants dans l’éducation familiale.»

Elle a également demandé « que cette loi prévoit la mise en place de campagnes de sensibilisation de l’opinion publique sur ce thème, ainsi que  la mise en œuvre d’une politique nationale en faveur de l’aide à la parentalité pour permettre aux parents et à tous les adultes de s’informer sur les principes de l’éducation positive et les moyens de sa mise en œuvre. »

La Coordination a soutenu la proposition de loi déposée en 2010 par Mme Edwige Antier, député, pour abolir toutes formes de violences physiques et psychologiques infligées aux enfants.

S’appuyant sur les travaux de l’Association Global Initiative to End All Corporal Punishment for the Children, la Coordination a précisé son plaidoyer en demandant une loi qui interdise clairement et explicitement les châtiments corporels et les humiliations dans l’éducation familiale pour répondre aux critères définis en matière d’abolition des châtiments corporels par les instances internationales.

En vue de l’Examen périodique universel (EPU/UPR) de la France par le Comité des droits de l’homme de l’ONU à Genève, prévue en janvier 2018, la Coordination a déposé en juin 2017, auprès du Conseil, une recommandation pour demander l’adoption par la France d’une loi claire et explicite abolissant les châtiments corporels dans l’éducation familiale, six pays ont repris cette demande dans leurs recommandations qui ont été soumises au gouvernement français et reprises par le comité. En effet dans sa lettre du 7 août 2018, qui présente la liste des recommandations adressées à la France à la suite de cette 3e EPU, M. Zeid Ra’ad ad Al Hussein, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, demande au gouvernement français au nom de l’ONU d’« adopter une disposition législative interdisant explicitement toutes les formes de châtiments corporels des enfants » (§ D – Droits de personnes ou de groupes spécifiques – § Enfants, p. 4).